CACEIS NEWS 37 FR
THE ASSET SERVICING JOURNAL
The Asset Servicing Journal
MArs 2014 N° 37
www.caceis.com
CACEIS devient membre de l’association des gestionnaires d’actifs à Hong Kong p.7
Interview de Lionel Martellini, Professeur de Finance et Directeur Scientifique, EDHEC-Risk Institute. p.3
Interview de Johann Schwimann,
Président de Seven Capital Management p.5
Nouvelles frontières dans l’évaluation des risques et le reporting de performance L’EDHEC-Risk Institute propose des indicateurs permettant aux gérants d’actifs de mieux apprécier le degré de diversification des portefeuilles et leur potentiel de performance. p.2 OLIS s’adapte aux usages mobiles CACEIS transforme OLIS en portail web interactif pour offrir à ses clients un accès unique à leurs activités, quels que soient les pays. p.4 CACEIS accompagne les institutionnels investissant dans le private equity et l’immobilier Les investisseurs institutionnels s’intéressent à de nouvelles classes d’actifs désensibilisées
Créer des conditions favorables à la croissance
les contraintes de marché et réglementaires ; nous menons une stratégie guidée par la volon- té de construire des relations de long terme et de bénéfices mutuels avec nos clients. Notre objectif a toujours été de structurer une organisation opérant avec des coûts maîtrisés. Cela nous donne une souplesse financière suffi- sante pour investir, et ainsi élargir notre gamme de produits, tout en proposant à nos clients une tarification attractive. Nous sommes fiers d’être la société la mieux capitalisée parmi ses concur- rents « asset servicers » en Europe. Notre offre globale répond à l’ensemble des besoins de nos clients sur leurs activités post- marché. L’expérience prouve que la clientèle préfère s’appuyer sur un partenaire de référence, couvrant ses différentes activités, plutôt que de multiplier les prestataires, afin de concentrer leurs ressources sur leur cœur de métier. Le règlement EMIR et la directive MIF en- traînent de nombreux défis pour nos clients. Pour l’aider à les relever, nous avons consti- tué une nouvelle ligne métier « Prime Fund Solutions ». Elle rassemble des services d’exé- cution, de compensation des instruments déri- vés et de gestion du collatéral, intégrés à ceux d’administration de fonds et de conservation. La directive AIFM génère également de nom- breux challenges et des opportunités pour les sociétés de gestion. En tant que leader européen de l’administration de fonds, de la conserva- tion pour la gestion alternative, avec 300 mil- liards d’euros d’actifs conservés, CACEIS aide les gestionnaires d’actifs à se conformer à la directive AIFM et à tirer parti des opportunités ouvertes par cette législation. CACEIS apporte des solutions appropriées pour chaque type de fonds (Hedge Fund, capital-investissement, immobilier et autres structures).
Les équipes « Private Equity and Real Estate Servicing » de CACEIS, en Europe et en Amérique du Nord, fournissent des services personnalisés, couvrant le cycle complet d’in- vestissement, à des sociétés de toutes tailles, quels que soient les profils de gestion. Enfin, nous étendons notre couverture géogra- phique en ouvrant une succursale en Italie, en complément de la création récente de banques dépositaire en Belgique et aux Pays-Bas. Nous pouvons désormais mieux assister nos clients italiens localement. Nous poursuivrons, dans les années à venir, notre expansion géogra- phique pour accompagner notre clientèle à l’in- ternational et atteindre nos objectifs de crois- sance organique. Les équipes commerciales de CACEIS, et moi- même, aurons le plaisir de vous rencontrer pour discuter avec vous des enjeux actuels de la gestion d’actifs et des solutions offertes par CACEIS ■
à la volatilité des marchés cotés. CACEIS leur propose des services facilitant ce choix de diversification des investissements. p.4
L a période actuelle impose au secteur financier de relever d’importants défis. Nos clients opèrent dans un contexte économique stagnant qui les oblige à réduire leurs coûts. Ils doivent également investir dans des systèmes d’information, redéfi- nir leur stratégie et leur organisation pour se conformer à un nouvel environnement régle- mentaire. Pour CACEIS, ces conditions de marché entraînent une pression à la baisse sur les prix et une compétition farouche avec nos concurrents. Simultanément, nous nous adap- tons aux changements continuels de la régle- mentation et aux demandes de nos clients qui souhaitent externaliser de nouvelles fonctions opérationnelles pour se concentrer sur leur cœur de métier. Et en parallèle, nous devons continuer à générer des résultats pour pou- voir investir, dans un contexte de diminution des commissions, de taux d’intérêt très bas, de risques élevés sur les obligations et de contraintes accrues sur les exigences en capital. Depuis 2008, nous confortons notre position de premier administrateur et de premier dépo- sitaire européen de fonds, confirmant ainsi notre résilience à la crise financière. Notre ap- proche pragmatique nous permet de surmonter JOseph saliba, Directeur général adjoint, CACEIS
Des perspectives positives pour la gestion d’actifs en Italie et pour la succursale de CACEIS à Milan
En ouvrant une nouvelle entité à Milan, dans une période porteuse pour la gestion d’actifs en Italie, CACEIS confirme sa capacité à accompagner les clients sur les marchés en croissance. p.6 CACEIS au BSI Summit 2014 à Francfort Le BSI Summit 2014, organisé par l’association des sociétés de gestion
Des représentants de CACEIS vous accueillent au stand 29
Palais Brongniart - 20 mars 2014
de fonds dédiés aux investisseurs
Le 20 mars de 14h à 15h, Laurent Durdilly, Group Product & Solutions Director, CACEIS, intervient sur le thème « Infrastructure de marché: quelles évolutions apportées par les réglementations sur les métiers de la gestion institutionnelle. »
institutionnels, s’est tenu à Francfort les 18 et 19 février derniers. CACEIS, membre de l’association, participait pour la deuxième fois à cet événement. p.7
Dans ce marché particulier, l’expertise et l’ex- périence sont des atouts majeurs pour réussir.
produits et services Nouvelles frontières dans l’évaluation des risques et le reporting de performance
2 caceis news - N° 37 - Mars 2014
L’EDHEC-Risk Institute propose des indicateurs permettant aux gérants d’actifs de mieux apprécier le degré de diversification des portefeuilles et leur potentiel de performance.
L ’EDHEC-Risk Institute publie “Im- proved Risk Reporting with Factor- Based Diversification Measures”, dans le cadre de la nouvelle chaire de re- cherche, « Nouvelles frontières dans l’éva- luation des risques et le reporting de perfor- mance », créée en partenariat avec CACEIS. Cette chaire de recherche vise à améliorer l’analyse des risques et la mesure de perfor- mance, en privilégiant les critères de diversi- fication à l’allocation par classes d’actifs, en mesurant mieux la répartition géographique et les risques d’un portefeuille diversifié d’actions. Avant la crise financière, les portefeuilles des fonds de pension souffraient d’une di- versification insuffisante et d’une concentra- tion sur un nombre réduit de classes d’actifs. Depuis 2007, on peut observer une plus grande diversification des investissements. Cela ne signifie pas pour autant que cette stratégie soit efficace. Comme expliqué dans la publication, considérer le nombre effec- tif de paris, « effective number of bets » en anglais (ENB), est essentiel, afin de donner Pourquoi CACEIS soutient-il cette chaire de recherche ? En soutenant cette nouvelle chaire sur trois ans, CACEIS réitère sa volonté de jouer un rôle majeur dans l’analyse des évolutions clefs de son secteur d’activité. Cette recherche devrait aboutir à de nouvelles avancées pour l’industrie de la gestion d’actifs, à la fois pour les clients, dont les besoins évoluent constamment en raison des changements réglementaires et de la volatilité des marchés, et pour CACEIS qui adapte en conséquence son offre de services. Quel objectif principal et quels thèmes seront développés durant ces trois ans ? L’objectif principal de l’EDHEC-Risk Institute est d’identifier, pour le compte des investisseurs institutionnels et des gestionnaires d’actifs, à la fois de nouveaux concepts et des applications innovantes. L’équipe de recherche de la chaire se concentre sur deux thèmes majeurs : ▷ les conséquences du changement du paradigme conceptuel de l’allocation d’actifs vers l’allocation des risques, de plus en plus présent dans la gestion d’actifs. Ce changement conduit à une focalisation de plus en plus accrue sur les indicateurs de risques. ▷ une amélioration dans la mesure des risques extrêmes par la mise en avant de nouveaux indicateurs qui permettront une meilleure segmentation des placements.
une mesure plus pertinente du nombre de constituants dans un portefeuille « effective number of constituents » (ENC en anglais). L’ENB permet une analyse plus performante que l’ENC. Investir dans de nombreuses classes d’actifs sans tenir compte de la cor- rélation des risques peut en effet se révéler contre-productif en termes de performance. Les investisseurs ont raison de s’interroger sur les effets de l’excessive concentration dans les indices capi-pondérés qui servent de benchmark. Cette concentration impacte né- gativement la performance et la capacité à se prémunir en période de marchés baissiers. L’indicateur ENB révèle mieux que l’ENC la qualité de diversification d’un portefeuille et sa résistance à des chocs de marché. Les travaux de cette publication peuvent trouver leur application dans plusieurs domaines, notamment, pour aider les ges- tionnaires d’actifs à déterminer la diver- sification d’un portefeuille et la stratégie d’investissement. Grâce à une meilleure connaissance des fac- teurs de risques gérés par les acteurs de la
Les 25 et 26 mars 2014, EDHEC-Risk Institute propose aux gestionnaires d’actifs des débats de théorie financière et de recherche appliquée. La conférence comprend deux événements majeurs qui permettent aux professionnels d’examiner les principaux défis de l’industrie et d’explorer les nouvelles techniques de gestion d’actifs. La première journée intitulée “Indexation and Passive Investment Conference” est consacrée à la construction optimale de nouvelles formes d’indices non seulement pour les actions, mais aussi pour les produits de taux à revenu fixe. Lors de la séance plénière, présidée par Joseph Saliba , directeur général adjoint, CACEIS, Lionel Martellini , Professeur de Finance, EDHEC Business School, et Directeur Scientifique, EDHEC-Risk Institute, commentera les résultats de l’étude « Nouvelles frontières dans l’évaluation des risques et le reporting de performance ». Le deuxième jour, la “Global Institutional Investment Conference” présentera des résultats de recherche sur des thèmes de grand intérêt pour les investisseurs institutionnels, notamment sur l’analyse des risques, l’élaboration de nouvelles stratégies de couverture et les placements en « infrastructure ». À propos d’EDHEC-Risk Institute EDHEC-Risk Institute est installé dans des campus situés à Singapour, établi à l’invitation de l’Autorité Monétaire de Singapour (MAS), Londres, Nice, Paris et New York. La philosophie de l’institut est de valider ses travaux par des publications dans de prestigieux journaux académiques, mais aussi de les rendre disponibles pour les professionnels et de participer au débat de l’industrie au travers de position papers, de publications d’études et de conférences. Chaque année, EDHEC-Risk organise 3 conférences pour les professionnels afin de présenter les résultats de ses recherches, une à Londres (EDHEC-Risk Days Europe), une à Singapour (EDHEC-Risk Days Asia), et une à New York (EDHEC-Risk Days North America) attirant plus de 2500 professionnels.
Brochure disponible sur www.caceis.com
gestion d’actifs, CACEIS renforce sa capa- cité à mettre à disposition de sa clientèle les solutions les plus performantes ■
Questions à Philippe Bourgues, Head of Operational Line - Front Office Solutions, CACEIS
Comment les indicateurs, proposés par l’EDHEC-Risk Institute dans cette étude, pour mieux apprécier le degré de diversification des portefeuilles et leur potentiel de performance, pourraient déboucher sur des applications pratiques chez CACEIS et pour quel type de clientèle ? Les indicateurs ENC et plus particulièrement ENB, documentés dans cette étude, apportent aux gérants d’actifs une vision prospective. En complément de la VaR, l’EDHEC-Risk Institute propose des indicateurs ex ante permettant d’établir le potentiel de risques d’un portefeuille, notamment en ciblant la corrélation des actifs qui composent le portefeuille et qui pourraient se révéler mal diversifiés. Dans ce but, CACEIS, qui dispose d’un entrepôt de données financières d’une richesse unique combinée avec la puissance analytique des formules mathématiques de l’EDHEC-Risk Institute, pourrait proposer des nouveaux indicateurs de risques à inclure dans les reportings. Ces indicateurs pourraient être utilisés par les gérants de portefeuille ou par des institutionnels lors de la sélection de fonds quelle que soit la classe d’actifs. Bien sûr cela nécessiterait d’adapter le processus à chaque univers de gestion concerné ■
“ Les indicateurs ENC et plus particulièrement ENB, documentés dans cette étude, apportent aux gérants d’actifs une vision prospective. ”
produits et services
N° 37 - Mars 2014 - caceis news 3
Interview de Lionel Martellini, Professeur de Finance et Directeur Scientifique de l’EDHEC-Risk Institute, qui commente la première étude menée dans le cadre de la nouvelle chaire de recherche créée en partenariat avec CACEIS
Pourquoi avez-vous choisi d’étudier l’allo- cation d’actifs à travers, non plus les classes d’actifs, mais les facteurs de risques? L’analyse de la diversification en termes de fac- teurs de risque devient un nouveau paradigme. Son émergence a été favorisée par la mise en évidence des limites de l’approche tradition- nelle, basée sur les avantages supposés d’une diversification entre classes d’actifs. En premier lieu, il convient de reconnaître qu’une décomposition en classes d’actifs est souvent arbitraire. Par exemple, les rendements des obligations convertibles sont exposés, non seulement aux risques de taux et de crédit, mais également, à travers l’option de conversion, aux risques action et volatilité. En conséquence, considé- rer ces titres comme appartenant à la classe obligataire représente un choix de classifica- tion discutable. Une autre limite provient de la corrélation des classes d’actifs.Ainsi, un investisseur pratiquant une diversification traditionnelle et allouant le même montant à différents actifs corrélés peut avoir l’illusion de gérer un portefeuille bien diversifié. Alors qu’en pratique, il pourrait pâtir d’une forte concentration sur un nombre limité de facteurs de risque. Par exemple, un investisseur détenant 25 % d’actions, 25 % d’obligations d’entreprise, 25 % de fonds spéculatifs et 25 % de private equity aurait très vraisemblablement une forte exposition à un facteur de risque dominant. Ce raisonnement s’applique aux investissements de cout terme et de long terme. Les avantages de la diversification des inves- tissements seraient illusoires? S’il est bien connu que la diversification consiste intuitivement à ne pas placer ses œufs dans un même panier, il faut reconnaître que cette for- mulation imagée reste quelque peu ambiguë. Comme rappelé ci-dessus, l’approche tradition- nelle consiste à dire que chaque panier est re- présenté par une classe d’actifs et que la bonne diversification consiste pour l’investisseur à éparpiller ses œufs (euros) dans un nombre le plus élevé possible de paniers (classes d’actifs). Cette vision pose au moins deux problèmes. D’une part, raisonner en termes de classes d’ac- tifs corrélées n’est pas satisfaisant. En effet, on voit mal quel serait l’intérêt de placer ses œufs dans différents paniers si ces paniers sont liés les uns aux autres, de telle sorte qu’ils pour- raient tomber tous ensemble. Par ailleurs, il semble important de tenir compte du risque associé à chacun de ces paniers: si l’on dispose de deux paniers, mais que le second est nettement plus fragile que le pre- mier, une allocation équitable des œufs aux deux paniers ne serait pas appropriée. Ainsi, le souci de diversification conduira naturellement à chercher à allouer différents actifs de façon à ce que chacun d’entre eux ait une contribution égale en termes de risques, plutôt qu’en termes
purement monétaires. Ce n’est en fait que dans un contexte fictif, avec des actifs décorrélés et de même risque, qu’une allocation equi-pondé- rée conduirait à une contribution égale de tous les actifs au risque du portefeuille. Existe-t-il des indicateurs permettant d’iden- tifier les corrélations entre classes d’actifs afin d’apporter une vision cohérente des risques? Il faut remarquer que compter le nombre de paniers (qu’ils soient représentés par des classes d’actifs corrélées ou des facteurs de risque décorrélés) est moins simple qu’il y paraît. En effet, si un investisseur alloue par exemple 99 % de sa richesse à une classe d’actifs ou facteur de risque, tandis que les 1 % restant sont alloués à 9 autres classes ou facteurs, il serait évidem- ment peu pertinent de dire que le nombre de constituants représentés dans le portefeuille de l’investisseur est égal à 10; le nombre effectif, dans une logique de mesure des risques, serait nettement plus faible, en l’occurrence à peine légèrement supérieur à 1. Afin de donner une mesure plus pertinente du nombre de constituants dans un portefeuille, il est possible d’introduire un indicateur, appelé "effective number of constituents" (ENC en anglais), formellement défini par l’entropie de la distribution des poids du portefeuille. Cette quantité tend vers 1 lorsque le portefeuille tend à être concentré en un seul actif, et prend une valeur égale au nombre nominal de constituants si le portefeuille est equi-pondéré. Ainsi, de la même manière que la duration est une mesure plus pertinente de la maturité effec- tive d’une obligation que ne l’est la maturité fa- ciale, le nombre effectif de constituants est une mesure plus pertinente du nombre de paniers que ne l’est le nombre nominal. Le nombre effectif de paris, « effective number of bets » en anglais (ENB), est défini comme l’entropie de la distribution des contributions d’un ensemble de facteurs de risque non corrélés représentant la totalité du risque du portefeuille. Ainsi, un portefeuille investi de manière equi- pondérée dans des actifs très corrélés (par exemple des obligations d’un même émet- teur souverain) aura un ENC élevé, mais un ENB faible (bonne diversification en termes d’allocation aux constituants du portefeuille mais forte concentration en termes d’exposi- tion aux facteurs de risques). L’ENB permet une analyse des risques plus approfondie que l’ENC. Vous avez étudié les performances sur 55 ans de 14 grands indices actions internationaux (Etats-Unis, Europe, Asie). Quelle est la qua- lité de leur diversification? La construction d’un indice boursier sur la base d’un schéma de pondération proportionnel à la capitalisation boursière des titres pose problème car ce schéma de pondération a tendance à créer des portefeuilles hautement concentrés dans un nombre relativement peu élevé de titres, ceux ayant précisément la plus forte capitalisation.
En effet, au sein d’un univers comme le CAC 40, le FTSE 100 ou S&P 500, il existe de très grandes différences de taille de capitalisation. L’existence de ces écarts très prononcés im- plique que les titres les plus petits de chaque univers ne reçoivent qu’une allocation très faible dans l’indice. Cette concentration conduit à un coût d’opportunité élevé en termes de diversification ; en effet par définition des portefeuilles mal diversifiés contiennent un excès de risque non rémunéré, et à ce titre ne représentent pas des benchmarks efficients pour des investisseurs cherchant le meilleur rapport rendement risque. Vous consacrez une autre partie de votre étude à l’analyse des 10 plus grands por- tefeuilles de fonds de pension mondiaux et aux 1000 plus grands portefeuilles de fonds de pension américains, quelle en est la principale conclusion ? La principale conclusion obtenue de notre étude de la diversification des fonds de pen- sions américains est qu’il existe une relation positive entre le nombre effectif de paris et la performance dans des marchés baissiers. Ainsi, les fonds les mieux diversifiés, au sens d’un nombre effectif de paris plus élevé, ont eu tendance à mieux résister à des situations de marché extrêmes, comme celle de l’au- tomne 2008. Cette relation, qui est statistiquement signi- ficative, n’est cependant pas linéaire. Ainsi les fonds de pension, ayant la toute meilleure performance en 2008 sont, comme on pou- vait s’y attendre, ceux ayant adopté un por- tefeuille extrêmement concentré, exclusive- ment investis en actifs sans risques. Par ailleurs, cette relation est nettement moins forte quand la diversification est mesu- rée par le nombre effectif de constituants, ce qui confirme l’idée que raisonner en termes de facteurs de risque indépendants permet de mieux appréhender le niveau de diversifica- tion d’un portefeuille. Selon vous, comment cette étude pourrait contribuer à une évolution des compo- santes des reporting de mesure, d’attribu- tion de performance et de risques ? L’étude montre la possibilité d’introduire de nouveaux indicateurs permettant d’amélio- rer l’analyse des risques ex ante des porte- feuilles. Dans ce contexte, il apparaît que des indi- cateurs, comme le nombre effectif de paris indépendants dans un portefeuille donné, permettent à un gérant d’actifs de mieux ap- précier le degré de diversification du porte- feuille et donc son potentiel de performance dans diverses conditions de marché. La mise en place de ces indicateurs pourrait être utile à la fois dans un contexte d’alloca- tion inter-classe et dans un contexte de por- tefeuille intra-classe, comme un portefeuille action par exemple ■
4 caceis news - N° 37 - Mars 2014 produits et services OLIS s’adapte aux usages mobiles
CACEIS transforme OLIS en portail web interactif pour offrir à ses clients un accès unique à leurs activités, quels que soient les pays. L es clients bénéficient d’une nouvelle ar- chitecture et interface graphique adap- tées à l’évolution des usages mobiles. Ils disposent d’une vision de l’ensemble de leurs transactions et de leurs reportings pour leur permettre de gérer rapidement leurs actifs dans un environnement flexible et sécurisé. Une nouvelle ergonomie OLIS s’ouvre sur un écran adapté à la fois à l’usage d’un PC de bureau et à l’univers tac- tile des tablettes. L’écran d’accueil constitue le véritable centre névralgique des activi- tés, avec sa liste des reportings et ses tuiles dynamiques. Il est personnalisable selon les besoins des clients. Les utilisateurs peuvent accéder directement aux fonctions et aux re-
Des reportings personnalisables OLIS offre des services additionnels : du repor- ting en temps réel, couvrant tout type d’actifs et d’instructions, téléchargeable en plusieurs formats, à la validation en ligne des valeurs liquidatives. Utilisant la technologie internet la plus fiable, cet outil est disponible 24h/24 dans un environnement entièrement sécurisé. Les clients peuvent construire des requêtes avec des critères adaptables à leur activité. Les fichiers sont exportables à la demande et également programmables pour générer des rapports dif- fusés par e-mail aux destinataires, aux horaires, aux formats (xls, csv, txt) et aux fréquences de leur choix.
portings de leur choix, améliorant ainsi leur productivité personnelle. Ils peuvent également ajouter plusieurs diapo- sitives à l’écran pour passer d’une fonction- nalité à une autre sans perdre les affichages précédents et sans être obligés d’ouvrir le menu principal. Un point d’entrée unique Dès l’écran d’accueil métier, les utilisateurs obtiennent une meilleure visibilité et un ac- cès plus direct à l’ensemble des informations constitutives de leur relation avec CACEIS : conservation, cash, trésorerie, administration de fonds, dépositaire, suivi du réseau de dis- tribution de fonds, mesure de performance et analyse des risques. Les fonctionnalités actuellement disponibles sont reconduites, les clients conservent leurs habitudes d’utili- sation de l’outil. OLIS est intégré en direct à tous les systèmes d’information de CACEIS, ce qui assure sa fiabilité. Le site permet également la trans- mission des instructions et le téléchargement de fichiers.
arnaud Misset, Group Product & Solutions Deputy Director, CACEIS Avec OLIS, les clients bénéficient d’outils d’analyse de leurs actifs, d’informations pré- cises au fil de l’eau, de fonctionnalités intui- tives et de reportings personnalisables avec une grande profondeur de données pour faci- liter leurs prises de décision. Les utilisateurs peuvent consolider rapidement les informa- tions de leur choix, contrôler, comprendre les performances et ainsi objectiver les avantages de leur stratégie d’investissement ■ CACEIS accompagne
les institutionnels investissant dans le private equity et l’immobilier
gilles de foucault, Product Manager, CACEIS
Les investisseurs institutionnels s’intéressent à de nouvelles classes d’actifs désensibilisées à la volatilité des marchés cotés. CACEIS leur propose des services facilitant ce choix de diversification des investissements. L es faibles rendements et la volatilité des marchés financiers constatés récem- ment renforcent l’intérêt des investis- seurs institutionnels pour les actifs non cotés. Désormais, l’immobilier, le capital investisse- ment et la dette privée tiennent une place signi- ficative dans l’allocation à horizon de gestion moyen-long terme des compagnies d’assu- rances, fonds de pension et fonds souverains.
Le contrôle des flux financiers Prendre des participations à travers une sé- lection de fonds de private equity se traduit le plus souvent par une succession régulière de cash-flows dépendante du cycle de vie des investissements. Pour gérer leurs risques de liquidité, les investisseurs construisent des projections de cash-flows pour chacun des fonds en portefeuille. Consolidées au niveau d’un investisseur institutionnel et actualisées au fur et à mesure des appels de fonds et dis- tributions, ces prévisions permettent de main- tenir le niveau réel des investissements (cash at work). Le contrôle des flux financiers et leur comptabilisation est l’une des fonctions clés permettant de sécuriser la construction des portefeuilles des investisseurs institution- nels sur le moyen-long terme.
disposer d’éléments précis permettant d’ali- menter la comptabilité de l’investisseur et analyser la performance et les risques du por- tefeuille. Au niveau d’un investisseur institu- tionnel, elle nécessite le plus souvent l’auto- matisation des échanges avec les gérants. La mise en place d’un outil unique, assurant le lien entre les actifs et les engagements d’un même investisseur, permet également d’automatiser l’ajustement des valorisations au rythme des appels de fonds et des distributions. l’analyse de performance Une parfaite maîtrise des données du porte- feuille facilite la construction de reporting périodiques sur mesure. Benchmarker les fonds en portefeuille avec leurs pairs, comparer la performance des stratégies d’investissement ou des millé- simes, identifier les zones d’investissement géographiques les plus performantes ou com- prendre la maturité des portefeuilles sont au- tant d’axes d’analyse utiles aux gestionnaires d’actifs. En fonction de la profondeur des
données, l’analyse pourra être réalisée par transparence jusqu’au niveau des actifs déte- nus par les fonds en portefeuille. La gestion des risques L’intégration des flux financiers aux modèles internes de risque permet également de mo- déliser la composition du portefeuille et de mesurer la corrélation des actifs entre eux. Par ailleurs, en modélisant la rentabilité pas- sée de son portefeuille, l’investisseur pourra construire des scenarii lui permettant de si- muler la performance future de ses actifs et de quantifier son risque de liquidité par rap- port à ses projections de cash flows initiales. Ainsi, les clients peuvent compter sur des équipes spécialisées « Private Equity & Real Estate Servicing » et des systèmes dédiés qui permettent d’accompagner les investisseurs institutionnels dans le non coté sur l’en- semble des fonctions middle et back-office ■
La valorisation des actifs non cotés
D’autres fonctions sont toutes aussi essen- tielles, comme la valorisation des actifs non cotés. Celle-ci répond à un double objectif :
PRODUITS ET SERVICES
N° 37 - Mars 2014 - caceis news 5
Seven Capital Management, premier passeport “cross border” AIFM
Interview de Johann Schwimann, Président de Seven Capital Management.
comme une opportunité pour développer votre activité à l’international? Ce nouveau cadre réglementaire va bien enten- du favoriser la commercialisation de notre offre à l’international. L’obtention de l’agrément AIFMpermet, d’une part demettre en exergue la qualité de la structure et des organes de contrôle de Seven Capital Management, et d’autre part de toucher un nouveau type de clientèle pour laquelle cet agrément est un prérequis. « Commodities », les fonds AIF vont consti- tuer une solide alternative aux fonds alternatifs UCITS qui n’offrent qu’une exposition partielle à la stratégie initiale. La directiveAIFM soumet les sociétés de ges- tion à de nouvelles obligations. Quels services adaptés, fournis par CACEIS, aident Seven Capital Management à répondre aux exi- gences de la réglementation? Nous avions besoin d’un prestataire connaissant parfaitement les marchés français et luxembour- geois ainsi que les problématiques de la direc- tive AIFM pour soutenir le lancement de notre Par ailleurs, avec l’évolution des contraintes réglementaires et l’interdiction de l’usage des
SICAV SIF BlackSnake fund. Dépositaire et administrateur leader en Europe pour les fonds d’investissement alternatifs, CACEIS propose une combinaison de prestations de sous-trai- -
de banque dépositaire et d’administrateur de fonds à Seven Capital Management Seven Capital Management a choisi CACEIS au Luxembourg pour être le dépositaire et l’administrateur de fonds de Seven Lux SICAV-SIF dont le compartiment BlackSnake béné cie du premier passeport européen en gestion alternative directe. Fondée en 2006 et basée à Paris, Seven Capital Management est une société de gestion indépendante et innovante spécialisée en gestion de performance absolue. Elle est la première société de gestion alternative en France à avoir reçu en août dernier l’agrément AIFM (Alternative Investment Fund Managers) délivré par l’AMF, l’autorité de tutelle française des marchés nanciers. Cet agrément lui permet de gérer ses fonds d’investissement alternatifs (FIA) au sein de l’Union européenne et de solliciter par le biais de la procédure passeport « produit » leur commercialisation dans les différents Etats membres. Seven Capital Management a également obtenu le premier passeport transfrontalier européen « gestion » lui permettant de gérer directement le compartiment BlackSnake depuis la France. Joseph Saliba , directeur général adjoint du groupe CACEIS, commente : « CACEIS, fortement implanté en Europe, et notamment en France et au Luxembourg, a développé une offre globale aux services des FIA, quelles que soient les classes d’actifs concernées. Nous sommes très heureux d’accompagner Seven Capital Management dans ce premier passeport transfrontalier européen en gestion alternative directe. »
des risques des fonds ayant reçu l’agrément AIFM.
Seven Capital Management développe un processus de gestion basé sur l’analyse du risque qui a été récompensé par le sta- tut «Jeune Entreprise Innovante» (JEI) attribué par le ministère de la Recherche. Comment caractériseriez-vous vos modèles de gestion? Nos modèles de gestion, 100 % quantitatifs et systématiques, sont innovants à plusieurs niveaux : premièrement, une construction de portefeuille innovante avec un biais long, deuxièmement un Risk Management spé- de gestion et troisièmement une matrice de signaux globale avec l’usage de signaux de risques très novateurs. Le processus dans sa globalité autorise une meilleure réactivité dans des phases de mar- ché erratiques
Seven Capital Management est l’une des premières sociétés de gestion en France à avoir reçu en août 2013 l’agrément AIFM et à avoir également reçu le passeport gestion. Voyez-vous ce nouveau cadre réglementaire
Des solutions CACEIS adaptées aux produits d’investissement alternatifs
Services de banque dépositaire et de conservation
Assistance juridique aux fonds et agent domiciliataire
Administration de fonds et calcul de la VL
Services de substance pour les UCITS alternatifs
. Modèles flexibles de substance UCITS . Reporting complet de gestion des risques
. Valorisation indépendante des portefeuilles d’actifs alternatifs et relevés consolidés . Service flexible et fiable de calcul des commissions de performance et de péréquation
. Offre complète de services de banque dépositaire assurée par nos experts risques et conformité . Services de conservation permettant le règlement/livraison et la garde des actifs dans plus de 80 pays
. Aide à la création de la structure
. Assistance à la re-domiciliation de fonds
. Services complets de domiciliation
Savoir-faire reconnu dans la gestion alternative et track-record établi Les produits alternatifs représentent plus de 20 % du total des actifs conservés et/ ou en administration de fonds pour CACEIS en Irlande et au
Une grande variété de produits alternatifs traités
Middle-Office et analyse des risques
Des équipes très expérimentées
. Sur les stratégies d’investissement avec effet de levier . Veille marché et réglementaire active
. Fonds hedge, fonds de fonds hedge, fonds de futures et options, comptes gérés et produits structurés, UCITS alternatifs . Enrichissement permanent du périmètre de produits alternatifs couverts
. Gestion des flux et tenue de position de gestion . Reporting de performance et d’analyse des risques
Luxembourg, et 100 % en Amérique du Nord
Agenda réglementaire 2014
UCITS V Le Parlement européen, le Conseil et la Commission ont trouvé un accord en trilogue mardi 25 février sur la révision de la directive OPCVM (OPCVM 5), vote en séance plénière du Parlement européen prévu avant les élections
RÈGLEMENT SUR LES DÉPOSITAIRES CENTRAUX Le 26 février 2014, le Coreper confirme l’accord en trilogue sur le règlement relatif aux dépositaires centraux de titres, vote en séance plénière du Parlement européen prévu avant les élections européennes de mai 2014.
FONDS EUROPÉENS DE LONG TERME Vote en séance plénière du Parlement européen prévu en avril avant les élections
MiFID ET MiFIR Vote en séance plénière du Parlement européen prévu avant les élections
FATCA Le 1 er juillet 2014 entrée en vigueur de la retenue à la source sur les revenus de titres de source US.
AIFM Le 22 juillet 2014, date limite de dépôt des demandes de conformité « AIFM ».
Election du Parlement européen.
européennes de mai 2014.
européennes de mai 2014.
européennes de mai 2014.
05
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07
06
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2014
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produits et services
6 caceis news - N° 37 - Mars 2014
new business
Tikehau IM Aux côtés de Tikehau IM, chargé de la gestion du fonds, CACEIS assure la fonction dépositaire, la prestation comptable et la tenue du registre des actionnaires. Il est la banque de règlement du fonds. Fonds de prêts à l’économie, FCT Novo 2 a pour vocation d’accorder des prêts aux ETI et aux PME en allouant l’épargne au financement des entreprises de croissance. Son univers d’investissement se concentre sur le financement des entreprises françaises de taille intermédiaire. Bruno de Pampelonne , président de Tikehau IM commente ce partenariat : « Nous avons proposé CACEIS, aux Investisseurs, à la CDC et à la FFSA, à l’initiative de ce fonds, pour assurer le rôle de dépositaire de la trésorerie et des créances du fonds. CACEIS assure cette fonction pour tous nos FCT et nous apprécions sa réactivité, son agilité dans les processus et la constance de la qualité de ses services ; ce choix nous a donc semblé naturel. » Joseph Saliba , directeur général adjoint de CACEIS, indique : « CACEIS est un acteur qui développe et propose des compétences reconnues en matière de financements innovants et entend jouer un rôle de plus en plus important dans le marché de la titrisation. » ■ ABN AMRO Investment Management B.V. ABN AMRO Investment Management B.V. a lancé ses deux premiers ETF de type UCITS, cotés sur Euronext Amsterdam depuis le 6 février. A l’issue d’un processus rigoureux d’appel d’offres, ABN AMRO a confié le mandat d’administration de ses fonds à CACEIS, qui fournira des services comptables et d’autres prestations liées. Les deux ABN AMRO Basic UCITS ETF répondent à la forte demande du marché en solutions de gestion passive. Bart Mantje , directeur chez ABN AMRO Investment Management, d’investissement de grande qualité sur le marché. L’association d’ABN AMRO Investment Management à un prestataire de services d’administration d’ETF de premier plan, tel que CACEIS, témoigne de notre volonté de répondre à la demande du marché de disposer d’opportunités d’investissement simples et transparentes. » Joseph Saliba , directeur général adjoint de CACEIS, ajoute : « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec ABN AMRO Investment Management pour que nos services aux ETF, leaders sur le marché, soient parfaitement adaptés aux exigences de notre client. Le groupe CACEIS renforce également son engagement à l’égard du marché néerlandais dans son ensemble, notre nouvel agrément bancaire nous permettant d’élargir considérablement la gamme de services offerts aux clients depuis notre entité située à Amsterdam. » ■ déclare : « Nous sommes ravis de pouvoir offrir ces solutions
CACEIS Piazza Cavour, 2 I-20121 Milano
© Riccardo Meloni - Fotolia.com © salonedelrisparmio.com
En ouvrant une nouvelle entité à Milan, dans une période porteuse pour la gestion d’actifs en Italie, CACEIS confirme sa capacité à accompagner les clients sur les marchés en croissance. d’actifs en Italie et pour la succursale de CACEIS à Milan Des perspectives positives pour la gestion
giorgio solcia, Managing Director, CACEIS, Italie
L ’Italie, troisième économie de la zone euro, enregistre depuis 2012 une hausse constante des actifs sous ges- tion, qui atteignent, aujourd’hui, des niveaux supérieurs à ceux d’avant la crise financière de 2008. Les chiffres communiqués par Assogestioni, l’association des sociétés de gestion italiennes, indiquent des encours sous gestion pour compte de tiers, y compris les fonds étrangers, de 1,3 trillion d’euros, dont 730 milliards sous mandats, à fin jan- vier 2014. Ce marché en croissance offre des opportunités pour les gestionnaires d’actifs. CACEIS les soutient dans leur stratégie de développement, en combinant l’expertise locale de ses équipes implantées à Milan et celle de son réseau international. roberto colapinto, Head of Regional Coverage Clients d’Europe du Sud et d’Amérique du Sud, CACEIS
Quatrième prestataire de services aux fonds immobiliers L’entité en Italie sert déjà un nombre impor- tant de fonds immobiliers. Les encours ad- ministrés la positionnent comme quatrième prestataire du marché italien. Les clients bénéficient de l’expertise internationale de CACEIS dans les investissements alterna- tifs et le capital-investissement. Les équipes commerciales dédiées les assistent pour dé- velopper leur activité localement et à l’inter- national, durant le cycle d’investissement, du choix de la structure appropriée à l’admi- nistration quotidienne des transactions. Dans ce but, la clientèle dispose de plateformes opérationnelles dotées de progiciels répu- tés, dans les différents centres d’excellence européens de CACEIS. Une offre complète de services CACEIS, sur le marché italien, cible une clien- tèle de sociétés de gestion, de sociétés d’assu- rance, de fonds de pension et de banques, en plus de celle de la gestion alternative. Sa stra- tégie globale vise à déployer sa gamme com- plète de services sur les nouveaux marchés où il s’implante. En Italie, CACEIS propose des prestations de banque dépositaire, d’adminis- tration de fonds, de conservation et de prêts de titres. Pour aider ses clients à relever les défis du règlement EMIR, il fournit également des services d’exécution, de clearing et de gestion du collatéral. Capitaliser sur l’expertise locale Les clients de CACEIS bénéficient désor- mais, avec sa présence en Italie, d’une ex- pertise locale renforcée. Ils peuvent s’ap- puyer, pour développer leur activité, sur des équipes expérimentées connaissant les spécificités réglementaires, opérationnelles et les opportunités commerciales offertes par ce pays, notamment dans la distribution de produits financiers. Dans un contexte de
croissance régulière des actifs sous gestion en Italie, le support apporté par CACEIS aux sociétés de gestion crée des conditions favorables à l’élargissement de leur zone de distribution au marché italien. CACEIS, un des acteurs majeurs de l’Asset Servicing, participe du 26 au 28 mars 2014, au plus important salon italien de la gestion d’actifs à Milan : “Il Salone del Risparmio” . Cet événement offre à la direction et aux équipes commerciales de CACEIS l’oppor- tunité d’établir de nouveaux contacts et de partager leur vision des enjeux de l’industrie de la gestion de fonds avec ses visiteurs et interlocuteurs et ils auront le plaisir de les ac- cueillir au stand de CACEIS et de leur propo- ser des solutions répondant à leurs besoins ■
Des représentants de CACEIS vous
accueillent au stand C73
événements
N° 37 - Mars 2014 - caceis news 7
CACEIS au BSI Summit 2014 à Francfort Le BSI Summit 2014, organisé par l’association des sociétés de gestion de fonds dédiés aux investisseurs institutionnels, s’est tenu à Francfort les 18 et 19 février derniers. CACEIS, membre de l’association, participait pour la deuxième fois à cet événement.
CACEIS devient membre de l’association des gestionnaires d’actifs à Hong Kong
Les conférences avaient pour thème principal les impacts de la transcription de la directive AIFM en Allemagne (KAGB).
Trois thèmes ont été développés par CACEIS :
▷ Holger Sepp , Co-Head of CACEIS Bank Deutschland, “AIFM”.
Deux autres intervenants de CACEIS ont animé des ateliers : ▷ Christian Hogrebe , Head of Business Development, CACEIS Bank Deutschland, « Les services de banque dépositaire de CACEIS en Allemagne ». ▷ Heike Findeisen , Business Development Director, CACEIS Bank Luxembourg « Les solutions CACEIS pour les fonds alternatifs» ■
© Beboy - Fotolia.com
L ’association des gestionnaires d’actifs à Hong Kong (HKCAMA) regroupe 48 membres dont 7 des principales sociétés de gestion de la Chine continentale : China AMC, CSOP, E Fund, HuaAn, Fullgoal, Bosera, and HFT. L’association vise à développer le RMB et la commercialisation des fonds chinois à l’international. Une mesure,
comme l’implantation d’une plateforme de distribution de fonds à Hong Kong, illustre cette stratégie. La participation de CACEIS à cette asso- ciation multiplie les opportunités com- merciales avec la clientèle chinoise.
L e BSI Summit 2014, en rassemblant plus de 1000 professionnels, a connu un franc succès. Il a donné l’opportunité à CACEIS de pré- senter ses services aux membres de l’asso- ciation BSI qui représente 70 % des encours des fonds allemands.
Pour en savoir plus www.hkcama.com ■
conférences T2 2014
dans la presse T1 2014
1-3 avril 2014 Fund ForumAsia - Hong Kong
Mars 2014 HFM-Luxembourg Report “Supporting Luxembourg’s growing real estate market and managing risk in the alternative space” Pascal Hernalsteen , Head of Private Equity and Real Estate Servicing, CACEIS Mars 2014 Funds Europe “Asset Servicing Roundtable - AIFMD implementation” Barry McGloin , Business Development Manager, CACEIS Février 2014 MENA Fund Manager “AIFMD” Vincent Marc , Head of Regional Coverage, Middle-East and Asian clients, CACEIS Février 2014 Les Echos «Emir : les dépositaires en première ligne » Laurent Durdilly , Group Product & Solutions Director, CACEIS ■
“Uncovering the operational mechanics of your Fund Distribution Strategy in Asia” Laurent Majchrzak, Head of Operational Line – Fund Distribution Support, CACEIS 3 avril 2014 – Paris AGEFI Conference Post-marché 2014 - Paris “EMIR” Laurent Durdilly, Group Product & Solutions Director, CACEIS 10 avril 2014 AGEFI Conférence Gestion Alternative - Paris “AIFMD” Jean-Philippe Ballin, directeur du contrôle dépositaire, CACEIS
13-14 mai 2014 BAI Alternative Investment Conference 2014 - Francfort
13-16 mai 2014 Skybridge Alternative - Las Vegas
A global player in asset servicing... Des stratégies d’investissement diversifiées, des porte- feuilles de plus en plus complexes ? CACEIS vous aide à at- teindre vos objectifs de développement et de distribution. Le groupe CACEIS, présent dans 12 pays, est la 1 re banque dépositaire et le 1 er administrateur de fonds en Europe. CACEIS, your comprehensive asset servicing partner.
17-19 juin 2014 ISLA’s 23 rd Annual International Securities Lending Conference - Berlin
23-26 juin 2014 Fund Forum International - Monaco François Marion, Chief Executive Officer, CACEIS ■
... and climbing. Banque dépositaire-conservateur
Administration de fonds Services aux émetteurs www.caceis.com
Directeur de la publication: Eric Dérobert - Rédacteur en chef: Philippe Naudé + 33 1 57 78 10 68 philippe.naude@caceis.com - Design: Sylvie Revest, CACEIS - Crédit photos: Yves Maisonneuve, Yves Collinet, CACEIS; Dominique Amphonesinh, Fotolia - Imprimeur: GRAPH’IMPRIM certifié Imprim’vert®. Ce document est imprimé sur papier recyclable, écolabel européen et nordique - Numéro ISSN: 1952-6695 Pour plus d’information sur nos produits et services, veuillez contacter nos responsables commerciaux - Cette note d’information a été produite par les équipes de CACEIS. CACEIS ne peut être jugé responsable d’inexactitude ou erreur d’interprétation que ce document pourrait contenir. www.caceis.com
8 caceis news - N° 37 - Mars 2014
Monde
Europe
Focus marché français
Focus Luxembourg dans le prochain numéro
Source: EFAMA - Janvier 2014
Source: EFAMA - Mars 2014
Actifs gérés pour compte de tiers sur le marché français (en milliards d’euros)
Encours net de l’industrie européenne des fonds - T4 2013 (en milliards d’euros) L’encours total des fonds UCITS et non UCITS (9788 milliards d’euros) a progressé de 3,2 % lors du quatrième trimestre 2013 et atteint ainsi une augmentation de 8,9 % pour l’année 2013.
Encours net de l’industrie mondiale des fonds - T3 2013 (en trillions d’euros) Le montant des encours des fonds dans le monde a augmenté de 1,9 % au troisième trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent. A fin septembre 2013, les encours atteignent 23,37 trillions d’euros.
OPC de droit français Mandats (y compris OPC de droit étranger)
3023 +3,1%
2932 +5,9%
2917 +4,2% 2768 -5,1%
2800 +11,6%
1594 2779 +4,6% 2509 -9,7%
1544 2658 +13%
1523
1506
1514
1523
1329 2354 +13%
1387
En France, les encours totaux sous gestion (mandats et OPC) ont augmenté en 2013 (+3,1 %) franchissant le cap des 3000 milliards d’euros. Cette évolution résulte de l’augmentation conjointe des mandats et fonds étrangers gérés en France (+5,2 %) et des fonds de droit français (+1,2%).
en milliards d’euros
23,78 22,94 23,37
Pays
Répartition
1164 2087 +16%
1384
19,97 20,85 21,42 21,95 22,17
1798 +7%
1686 +15%
Autriche Belgique Bulgarie
150
1,5 % 1,0 %
1473 +4%
1050
95
1016
1500
888
1426
1403
1381
0 5
- -
1277
1185
1125
1114
République Tchèque
1025
923
748
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
Danemark Finlande
186
1,9 % 0,8 %
670
585
2011
2012
2013
75
Répartition par type de fonds - T3 2013
France
1525 1405
15,6 % 14,3 %
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Allemagne
Equity
39 %
Source: AMF et AFG pour les mandats
Grèce
7
0,1 % 0,2 %
Money Market
15 %
Hongrie Irlande
16
Évolution des encours des fonds domiciliés en France
1344
13,7 %
Bond
23 %
Italie
209
2,1 % 0,3 %
Balanced
11 %
Actif net (en milliards d’euros)
Variation 2013
Liechtenstein Luxembourg
31
2615
26,7 %
Other
12 %
Mds € en %
31/12/12 31/12/13
L’embellie boursière de 2013 a largement bénéficié aux fonds orientés actions, dont des fonds diversifiés. Ces catégories voient leurs encours progresser respectivement de +14,9 % et +7,1 %. En 2013, on a assisté à un renversement de tendance pour les fonds obligataires, qui voient leur actif net diminuer ainsi que les fonds monétaires impactés par la forte baisse des taux courts.
Malte
9
0,1 % 0,9 % 0,8 % 0,5 % 0,3 %
Actions
234,1 269,0 248,1 265,6 14,3 12,4 47,3 42,8 209,0 204,1
34,9 14,9 % 17,5 7,1 % -1,9 -13,3 % -4,5 -9,5 % -4,9 -2,3 %
Pays-Bas Norvège Pologne Portugal Roumanie Slovaquie
73 79 45 25
Evolution des encours par type de fonds T3 2013 (en trillions d’euros) L’encours des fonds actions (9,2 trillions d’euros) augmente de 5,8 % , celui des fonds diversifiés (2,6 trillions d’euros) de 1,9 %, et l’encours des fonds monétaires (3,5 trillions d’euros) de 1,1 %, tandis que l’encours des fonds obligataires (5,3 trillions d’euros) enregistre une baisse de 2,1 %.
Diversifiés
Fonds de fonds alternatifs
Fonds à formule
Obligations Monétaires
4 4 2
- - -
363,7 315,9 -47,8 -13,31 %
Autres (FCPE, FCPR et FCIMT)
389,5 413,6 1506,0 1523,4
24,1 6,2 % 17,4 1,2 %
Slovénie Espagne
TOTAL
185 200 357
2,0 % 2,0 % 3,7 % 0,2 %
Suède Suisse
Source : AMF et estimations AFG pour la catégorie « Autres » : FCPE, FCPR, OPCI et FCIMT.
Money Market Bonds Balanced
Equity
Turquie
21
10
Suède 2,6 %
Luxembourg 0,6 % Irlande 0,3%
Royaume-Uni
1121 9788 6866 2922
11,3 %
Italie 4,5 %
8
Total UCITS
100,0 %
Localisation de la gestion financière des fonds domiciliés en Europe Si l’on considère les marchés où la gestion financière des fonds d’investissement est réalisée, la France est désormais en 3 e place, avec une part de marché de 18,1%, derrière le Royaume-Uni (19,6 %) et l’Allemagne (18,8 %).
Espagne 1,8 %
Belgique 2,3 %
70,1 % 29,9 %
6
Non-UCITS
Suisse 7,6 %
France 18,1 %
4
Evolution des encours par type de fonds UCITS T4 2013 (en milliards d’euros)
2
Etats-Unis 13,4 %
Allemagne 18,8 %
0
Les encours des fonds actions (2531 milliards d’euros), obligations (1942 milliards d’euros) et diversifiés (1113 milliards d’euros) progressent respectivement de 5,8 %, 1,00 % et 4,5 %. Tandis que l’encours des fonds monétaires (912 milliards d’euros) baisse de 2,3 %.
T4
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
2011
2012
2013
Autres 10,5 %
Collecte nette T3 2013 (en milliards d’euros)
Royaume-Uni 19,6 %
Source: EFAMA, AFG, CSSF, IFIA
La collecte nette affiche un résultat positif de 182 milliards d’euros contre 109 milliards d’euros au trimestre précédent.
Money market Bonds Balanced Other (incl.FoF)
Equity
Evolution des parts de marchés selon la domiciliation des fonds
2800
26,6%
2400
369
En termes de domiciliation d’OPC, avec une part de marché de 26,6 %, le Luxembourg, dont les activités sont centrées sur la domiciliation et l’administration de fonds, consolide son premier rang en Europe. La France occupe la deuxième place (15,8 %), suivie par l’Allemagne (14,3 %), et l’Irlande (13,8 %) qui continue sa rapide progression.
2000
320
15,8% 14 , 3% 13,8%
1600
11,2%
193
182
167
102 147
109
99
99
83
1200
2,1% 1,8%
800
T3 T4 -104
T2
T3 T4
2013 T1 T2 T3
T2
T1
Italie
400
France
Irlande
2011
2012
Espagne
Allemagne
Luxembourg
Royaume-Uni
0
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
Source : AFG/EFAMA/ICI
2012
2013
Part demarché par zone de distribution T3 2013
Collecte nette des fonds UCITS T4 2013 (en milliards d’euros)
Évolution du nombre de sociétés de gestion en France
Autres 2,6 %
La dynamique de création de SGP, notamment entrepreneuriales, s’est confirmée en 2013. En effet, parallèlement à un mouvement de consolidation et de réorganisation/ rationalisation du secteur, 38 nouvelles sociétés de gestion ont été agréées en 2013. Le nombre de sociétés s’établit ainsi à 613 à fin 2013.
Brésil 5 , 1 %
0 100 200 300 400 500 600 700 800 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 20 30 40 50 60 Nombre de SGP (échelle droite) Nombre de créations brutes (échelle gauche)
Collecte nette positive (51 milliards d’euros) durant le quatrième trimestre 2013, ce qui permet d’atteindre un résultat positif de 229 milliards d’euros pour l’année 2013, le plus haut niveau depuis 2006.
Australie 5 , 2 %
Etats-Unis 50 , 1 %
132
Europe 28,6 %
95
78
51
34
20
12
8
Chine 1 , 3 %
Canada 3,7 %
Japon 3,4 %
Source : AMF
T1
T2
T3
T4
T1
T2
T3
T4
2012
2013
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