CACEIS NEWS 38 FR

THE ASSET SERVICING JOURNAL

THE ASSET SERVICING JOURNAL

JUIN 2014 N ° 38

www.caceis.com

Edito

FRANÇOIS MARION, Directeur général, CACEIS CACEIS est reconnu pour ses services de haute qualité répondant aux besoins quotidiens de ses clients. Nous estimons également de notre responsabilité de mettre à disposition de notre clientèle nos ressources et notre connaissance de l’industrie de la gestion d’actifs pour l’aider à se préparer aux changements. Dans ce but, nous poursuivons notre série d’études sur la gestion d’actifs, en collaboration avec PwC Luxembourg, et publions les résultats de nos nouvelles recherches sur les perspectives du secteur. Nos travaux portent sur l’extrapolation de tendances identifiées dans cette industrie, ainsi que sur les évolutions observées dans des domaines voisins, comme la banque et l’assurance, qui auront un impact sur la gestion d’actifs. Nous examinons également les questions réglementaires, les impacts macro-économiques, l’évolution des facteurs sociaux et démographiques de manière à dresser un bilan des forces façonnant le secteur. Dans l'étude intitulée "Asset Management Moves Into The Spotlight", nous analysons les perspectives de l’industrie de la gestion d’actifs, qu’il s’agisse de répondre aux besoins de financement de l’économie mondiale, de jouer un rôle plus important dans le secteur des fonds de pension ou de capitaliser sur les avantages de la révolution numérique. L’étude avance des recommandations pratiques pour tirer parti des opportunités identifiées. Elle a été distribuée et présentée en séance plénière au Fund Forum International 2014 à Monaco. Ses conclusions donnent des indications claires quant aux opportunités de développement du rôle de la gestion d’actifs. L’activité de CACEIS étant étroitement liée aux résultats de ses clients, on peut y voir également des perspectives encourageantes pour les prestataires d’Asset Servicing 

De nouvelles opportunités émergent pour l’industrie de la gestion d’actifs

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Les sociétés de gestion joueront un

rôle grandissant dans le secteur

financier.

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Interview de Steven Libby, PwC Luxembourg, Asset

L’étude met en lumière le rôle crois- sant que pourraient jouer les sociétés de gestion dans le financement de l’économiemondiale dans un contexte de désintermédiation bancaire. Elle identifie de nouveaux leviers de crois- sance: le financement des prêts aux PME et des infrastructures. Luxembourg, analyse les facteurs susceptibles de contribuer à la croissance du secteur et de lui permettre d’occuper une place plus importante dans l'économie. La nouvelle publication de CACEIS " Asset Management moves into the spotlight” , préparée en collaboration avec PwC

Management Leader.

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CACEIS accompagne le développement de ses clients sur un marché belge porteur.

L a décision de centrer l’étude sur les perspectives de l’in- dustrie de la gestion d’ac- tifs est motivée par la volonté de déterminer les investissements qui permettront aux sociétés de gestion de tirer parti des opportunités de développement.

Les sociétés de gestion peuvent répondre à ce besoin de finance- ment et ainsi accroître leur rôle dans l’économie mondiale jusqu’à occuper le devant de la scène.

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Amundi intensifie son développement à l’international.

suite page 2

CACEIS reçoit un label RSE.

Un reporting réglementaire AIFM clé en main.

CACEIS NEWS est disponible en version numérique. Flashez ce code pour consulter la publication sur ordinateur, tablette ou Smartphone.

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Les nouvelles réglementations ont un impact majeur sur les

stratégies de distribution.

1 1 J U I N 2 0 1 4 Petit-déjeuner Produits

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2 caceis news - N° 38 - Juin 2014

Les sociétés de gestion joueront un rôle grandissant dans le secteur financier Trois tendances principales présentent une opportunité pour les sociétés de gestion de se distinguer des banques et des sociétés d’assurance pour jouer un rôle central dans les services financiers. suite de la page 1

Les nouvelles réglementations entraînent la désintermédiation bancaire Variation anuelle en % des prêts par rapport à l'actif

d’épargne-retraite, représentent une source de revenus complémen- taire. Les fonds de pension sont ainsi appelés à connaître une crois- sance considérable. En effet, leur encours devrait atteindre quelque 56 000 milliards d’USD au niveau mondial dans les cinq prochaines années, une croissance essentiel- lement imputable aux marchés latino-américains, sachant que l’Amérique du Nord et l’Europe continueront néanmoins de repré- senter la part la plus importante avec, respectivement, 30 000 mil- liards d’USD et 14 000 milliards d’USD. Autre perspective pour les inves- tisseurs de long terme, les fonds souverains, qui ont enregistré une croissance notable depuis 2000, avec la création de 53 nouveaux fonds et un encours mondial de près de 9 000 milliards d’USD. L’étude présentent des recomman- dations pour les sociétés de gestion qui souhaitent gagner des parts de marché auprès des fonds souve- rains et des fonds de pension. Le Big Data exerce d’ores et déjà une influence majeure sur l’évolu- tion de la gestion d’actifs. La quantité de données (les taux de change, les VL, les investisseurs finaux, etc.) se révèle considérable. Or, la maîtrise de ces données permettra aux sociétés de gestion d’améliorer leur stratégie d’inves- tissement et de mieux cibler leurs ventes, deux conditions essen- tielles à leur survie économique. Les sociétés du secteur des tech- nologies numériques sont prêtes à inonder le marché de produits financiers destinés à leurs utili- sateurs. Compte tenu du nombre grandissant de particuliers possé- dant des appareils « connectés » et de la percée des réseaux sociaux auprès des jeunes générations, adeptes des nouvelles technolo- gies, les gérants d’actifs disposent d’un nouveau canal de communi- cation avec leurs clients. L’étude comporte des recommandations à l’attention du secteur des sociétés de gestion concernant le Big Data et les réseaux sociaux. Les défis d’ordre réglementaire ou technologique, que la gestion d’ac- tifs doit relever dans les années à venir, sont considérables, mais les opportunités de développement sont tout aussi gigantesques. Outre une analyse fine de ces défis et opportunités, l’étude propose aux sociétés de gestion une série de recommandations pratiques visant à les aider à occuper le devant de la scène PASSAGE À L’ÈRE NUMÉRIQUE

Loan Prêts

Asset ctifs

YoY change

15.0% 15%

10.0% 10%

5.0%

5%

0.0%

0%

-5.0% -5%

-10.0% -10%

2011 20

2007 07

2008 2009 2010 0 8 2 9 0

2012 2013 2 2 2 3

Source: PWC analysis based on ECB database

ARIANNA ARZENI, Head of Group Business Development Support, CACEIS

L e paysage financier a changé depuis dix ans, les banques dominaient alors les mar- chés financiers. A partir de 2008, quelques-unes d’entre elles, qui étaient trop importantes pour faire faillite (« too big to fail »), ont plon- gé l’économie mondiale dans une longue récession. Depuis, les autorités ont introduit un ensemble de réglementations desti- nées à protéger l’économie mondiale et l’investisseur final. En outre, inter- net fait désormais partie intégrante de nos vies, et chacun y recherche des informations financières ainsi que de nouveaux véhicules d’investisse- ment non bancaires. Enfin, la popu- lation des seniors fortunés est de plus en plus nombreuse dans le monde. Ces trois tendances, réglementaire, technologique et démographique présentent des opportunités de crois- sance pour l’industrie de la gestion d’actifs.

2010 Personnes âgées dépendantes dans le monde de 2010 à 2050 en % *Population agée de 65 ans ou plus 2010

prêts aux entreprises. Cette régle- mentation bancaire entraîne une fermeture progressive du robinet du crédit privant des pans entiers de l’économie des financements indispensables pour restaurer la croissance et réduire le chômage. En conséquence, des sources de fi- nancements alternatifs sont plus que jamais nécessaires. Le financement des prêts aux PME est ainsi identi- fié comme la première opportunité nouvelle pour le secteur de la ges- tion d’actifs. La deuxième opportunité majeure citée dans l’étude est le finance- ment des infrastructures, qui relevait jusque-là de la compétence des gou- vernements. Cependant, avec des économies nationales affichant une croissance tout juste positive, les pouvoirs pu- blics ont dû adopter d’importantes mesures de rigueur budgétaire. Elles ont souvent un impact négatif sur le financement des infrastructures. Les partenariats public-privé (PPP), qui conjuguent capitaux privés et publics, constituent une importante opportunité d’investissement poten- tiellement rentable pour le secteur de la gestion d’actifs. On trouvera dans le rapport des recommanda- tions relatives au financement des prêts aux PME et à la participation aux PPP. $2 trillions par an pour financer les infrastructures dans le monde

2050 2050

0 0% 10 % 20 % 50 30% 40% 50% 60% 60 40 20 10 30

Western Europe Europe de l'Ouest

Europe Northern America Eur e Amérique du Nord

Eastern Europe Europe de l'Est

Oceania Latin America + the Caribbean Oce ie Amérique Latine + les Caraïbes

Asia sie

Africa frique

*Populationaged65andolder topopulationaged15 to64

Sources:UNPopulationDivision (2012),AllianzAssetManagement Sources: UN Population Division (2012), Allianz Asset Management

Les Etats-Unis et l'Europe représenteront la plus grande part des actifs des fonds de pension en 2020 Actifs en trillions d'USD = CAGR 70

50 60 40 20 10 30

56,5

1,1

5,0

6,6%

6,5 13,8

8,8% 9,9% 9,5% 6,2% 5,7%

2,9%

33,9

0,6

8,5 3,2 2,4

29,4

11,3%

0,4 1,5

7,1 2,1

 Ces trois

21,3

0,8 0,2

4,7 1,3

tendances, réglementaire, technologique et démographique, présentent des opportunités de croissance pour l'industrie de la gestion d’actifs. 

30,1

19,3

18,3

14,3

0

2004 2004

2007 2007

2012 2012

2020 2020

North America Amérique du Nord Amérique Latine Latin America

Europe Europe

Asie-Pacificque

Middle East and Africa oyen-Orient et Afrique

Sources:PwC,MarketResearchCentre,AssetManagement2020–ABraveNewWorld. Sources: PwC, Market Research Centre, "Asset Management 2020", 2014

60% Les impacts de l'ère numérique L'usage des réseaux sociaux par les sociétés de gestion

50%

50%

Etude 2010

Etude 2014

40%

40%

30%

FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE

30%

Depuis la crise, on enregistre une pénurie massive de l’offre de crédit aux PME. La réglementation mise en place vise à réduire le risque systémique généré par les banques. Celles-ci, source traditionnelle de crédit aux entreprises, sont dans l'obligation d’accroître leurs ratios de fonds propres et de réduire les risques dans leur bilan avec pour conséquence une diminution des

20%

20%

MOBILISATION DES INVESTISSEURS DE LONG TERME

10%

10%

0%

0%

Les déséquilibres démographiques observés dans les pays développés exercent des pressions sur les ré- gimes publics de retraite par réparti- tion. Les régimes de retraite par ca- pitalisation, en particulier les plans

Social media is a wise use of asset management Part des r ssources utilisées par les sociétés de gestion pour les réseaux sociaux resources rms' time and

Asset management to explore social media rms are smart Les sociétés de gestion sont aptes à exploiter les rése ux oci ux

Asset management rms are not yet Les société de gestion ne voie t pas la valeur ajoutée des réseaux sociaux seeing the value of social media

The leading asset management social media to their advantage rms are using Les sociétés e gestion leaders optimisent l'usage des réseaux socia x

Sources: American Century Investments - Fifth Annual Financial Professionals Social Media Adoption Study, 2014

Sources:AmericanCentury Investments -FifthAnnualFinancialProfessionalsSocialMediaAdoptionStudy,2014

N° 38 - Juin 2014 - caceis news 3

Interview de Steven Libby, PwC Luxembourg, Asset Management Leader

NEW BUSINESS

Le groupe Edmond de Rothschild et CACEIS signent un accord de prestations de services pour les activités de tenue de compte, conservation, agent de transfert et comptabilité de fonds à Luxembourg

placement protègent les investisseurs, limitent les risques systémiques et la transmission de ces risques. Chaque fonds est distinct, au plan juri- dique, des autres fonds, de sorte que les risques d’investissement dans un fonds ne se réper- cutent pas sur les autres. Les actifs d’un fonds sont détenus séparé- ment par un dépositaire agréé et ils ne peuvent, par conséquent, ser- vir à couvrir les pertes encourues par le gérant. Il convient de rappeler que, même si les socié- tés de gestion traitent certaines activités ban- caires, elles restent des entités séparées, dotées

qu’Amazon, eBay et PayPal avaient de meilleur pour fournir un service de qualité à ses 300 millions d’utilisa- teurs en “ nom réel ”. La plateforme en ligne AliPay permet d’accéder aux fonds de la société et Yu’e Bao, lancé il y a à peine dix mois, a attiré plus de 81 millions d’investisseurs. Par comparaison, le marché chinois A-share compte environ 67 millions d’investisseurs après 23 ans d’exis- tence. Dans un très court laps de temps, Yu’e Bao est ainsi devenu le troisième fonds monétaire mondial. En octobre 2013, Baidu et China AMC se sont associés pour lancer une plateforme de gestion de patrimoine en ligne proposant deux fonds moné- taires: “ Baifa ” et “ Baizhuan ”. En janvier 2014, Tencent a coopéré avec quatre gérants d’actifs (China AMC, EFund, China Universal et GF Fund) en vue de lancer un produit similaire baptisé “ Licaitong ” sur sa célèbre application Smartphone de message- rie instantanée, WeChat. On considérait jusque-là que la com- munication en direction des investis- seurs relevait essentiellement de la responsabilité des distributeurs, en particulier dans le segment “ retail ”. Désormais, avec l’expansion des réseaux sociaux, les investisseurs peuvent entrer directement en contact avec les gérants d’actifs et obtenir aisément des informations. De plus, les communautés d’investissement en ligne facilitent les connexions entre investisseurs et favorisent les échanges d’informations, donnant ainsi naissance à une génération nouvelle, celle des investisseurs nu- mériques à la fois bien informés et critiques à l’égard des secteurs de la gestion d’actifs et du conseil finan- cier. Ceux qui ne sauront pas intégrer le numérique dans leur modèle éco- nomique pourraient se heurter à une concurrence venue du secteur des nouvelles technologies. Un risque néanmoins atténué par le fait que ces sociétés devront aussi sur- monter les barrières réglementaires des services financiers 2 Un utilisateur en “ nom réel ” est certifié et lié à un compte bancaire chinois. Alipay totalise actuellement 800 millions de comptes, qui ne sont pas nécessairement certifiés ou adossés à un compte bancaire. 1 CACEIS/PwC, Taking the Reins, 2012

en matière de risques. Comme nous l’avons déjà indiqué dans l’une de nos précédentes études, les gérants d’actifs ont intérêt à générer une per- formance régulière basée sur l’ana- lyse des risques, à appliquer des commissions appropriées tout en res- pectant les principes de transparence et de gouvernance les plus élevés et à se doter des capacités opérationnelles nécessaires pour répondre aux be- soins des investisseurs institutionnels. Ils doivent également tenir compte des nouvelles réglementations de manière à élaborer des programmes d’investissement conformes et à com- muniquer efficacement avec leurs clients. L’étude lance un avertissement: si les gérants d’actifs ne réussissent pas à exploiter les avantages offerts par le numérique, une nouvelle génération de concurrents pour- rait bouleverser le marché. A votre avis, d’où viendraient ces nouveaux concurrents? A de nombreux égards, le numérique ouvre de nouvelles perspectives pour les sociétés de gestion, leur permet- tant non seulement de communiquer directement avec les investisseurs mais aussi de s’associer avec des acteurs du secteur des technologies

Après être entrés en négociations exclusives fin 2013, le groupe Edmond de Rothschild et CACEIS confirment la mise en place de leur partenariat. * Cette opération permet à l’entité luxembourgeoise du groupe Edmond de Rothschild de continuer à développer un service à forte valeur ajoutée, dans le respect du modèle Edmond de Rothschild, en s’appuyant sur une plateforme opérationnelle de référence et évolutive. La prestation de services de CACEIS comprend les fonctions de tenue de compte, de conservation, d’agent de transfert et de comptabilité. Edmond de Rothschild (Europe) reste banque dépositaire et administration centrale, dans le respect de ses engagements vis-à-vis de ses clients. Cet accord porte sur plus de 20 milliards d’euros d’actifs. Plus de 110 collaborateurs d’Edmond de Rothschild rejoindront les équipes de CACEIS le 1 er  octobre 2014. Marc Ambroisien , CEO of Edmond de Rothschild (Europe), déclare: “Le choix de CACEIS, référence mondiale de cette activité et partenaire de longue date de notre Groupe, permet de poser les bases de notre développement futur. Le travail en commun de nos équipes, ces derniers mois, nous assure de conserver une qualité de service aux plus hauts standards et la capacité à offrir des solutions sur mesure qui font notre différence sur le marché.” Pierre Cimino , Managing Director of CACEIS Bank Luxembourg, ajoute: “C'est un modèle d'association innovant qui s'enrichira de la complémentarité et des compétences de chacun, et qui nous permet de consolider notre relation avec le groupe Edmond de Rothschild, un partenaire de renommée internationale. CACEIS a pour ambition d'accompagner le groupe Edmond de Rothschild dans sa stratégie de développement, en mettant à sa disposition son offre de services en constante évolution. Les collaborateurs qui nous rejoindront contribueront à assurer la qualité et la continuité du service pour notre partenaire et ses clients.” Plus de 20 milliards d'euros d'actifs

L’étude identifie le financement des économies nationales comme une opportunité significative pour l’industrie de la gestion d’actifs. Cela présente-t-il le risque pour les principaux acteurs du secteur d’être considérés comme des ins- titutions financières présentant des risques systémiques et ainsi soumises à des exigences de fonds propres plus élevées ? Oui, les sociétés de gestion risquent d’être soumises à la même réglemen- tation que les banques en matière de fonds propres. Le plus souvent, les autorités considèrent à tort que l’industrie de la gestion d’actifs et les banques ont des caractéristiques similaires et appliquent des régle- mentations identiques à ces deux secteurs pourtant radicalement diffé- rents. Or un tel classement indifféren- cié se traduirait par des contraintes considérables pour la gestion d’actifs, limitant sa flexibilité et pourrait aug- menter les coûts pour les investis- seurs finaux. Actuellement, l’indus- trie de la gestion d’actifs est déjà très réglementée et ne représente aucun risque systémique pour l’économie. En conséquence, la réglementation applicable aux banques n’est pas adaptée aux sociétés de gestion. Les acteurs de la gestion d’actifs, à l’exception des hedge funds, n’ont pas recours à l’effet de levier. Les OPCVM ne sont pas confrontés au même risque de faillite que les banques. Contrairement à ces der- nières, les sociétés de gestion ne sont pas affectées par les pertes enregis- trées par les investisseurs. Elles n’ont pas à supporter les risques de crédit, de marché et de liquidité. Blackrock, le plus grand acteur mondial, compte actuellement plus de 4 000 milliards d’USD d’actifs sous gestion, mais à peine 9 milliards d’USD de fonds propres. Les fluctuations de la valeur des actifs ne constituent pas une me- nace d’insolvabilité pour les gérants d’actifs comme cela peut-être le cas pour une banque. De plus, les inves- tisseurs sont parfaitement prêts à ab- sorber les pertes comme les gains. En fait, la structure et la réglementa- tion propres aux fonds communs de

d’un cadre et d’un modèle écono- mique qui leur sont propres. Dans ces conditions, la réglementation appli- cable aux banques n’est pas adaptée aux sociétés de gestion. Sur quels points les gérants d’actifs doivent-ils mettre l’accent pour répondre aux besoins des investis- seurs institutionnels?

CACEIS/PwC Assurance Model

Source: CACEIS/PwC, Taking the Reins, 2012

Plus les gérants d’actifs seront amenés à combler les besoins de financement non satisfaits par les banques, plus ils devront diversifier leurs investis- sements, en particulier à long terme. Les investisseurs institutionnels, tels que les fonds de pension, les com- pagnies d’assurance et les fonds sou- verains constituent une importante source de financement à long terme, donc, les sociétés de gestion devront leur fournir des solutions adaptées. En outre, les investisseurs institution- nels sont devenus plus sensibles aux risques et exigent une plus grande transparence. Ils attendent des rende- ments positifs générés par des véhi- cules d’investissement correspondant à leurs objectifs. Avec la faiblesse des rendements, les investisseurs insti- tutionnels sont devenus plus réactifs et plus rigoureux en ce qui concerne leurs investissements. Ils accordent la plus haute importance à une totale transparence sur les risques. Les gérants d’actifs doivent com- prendre les besoins de leurs inves- tisseurs et adhérer à leurs principes

numériques pour accroître les ventes et révolutionner le marché. En Chine, des gérants d’actifs et de nouveaux arrivants dans le secteur des services financiers ont tiré parti des nouvelles technologies numé- riques pour gagner des parts de mar- ché et remettre en question le statu quo. Alibaba, société de commerce électronique, a su conjuguer ce

* Sujet à l'approbation de la Commission de Surveillance du Secteur Financier.

4 caceis news - N° 38 - Juin 2014

Le bureau de CACEIS à Bruxelles

CACEIS accompagne le développement de ses clients sur un marché belge porteur Les clients de CACEIS en Belgique bénéficient de la sensibilité locale d’un acteur historique du MAÎTRISE DES RISQUES ET RÉPONSES AUX NOUVELLES EXIGENCES DE MARCHÉ +10,3 % pour les actifs des fonds distribués en Belgique

Belgique : une croissance économique supérieure à celle de la moyenne de la zone euro : en mars 2014, l’agence de notation Standard & Poor’s (S & P) a révisé de “négative” à “stable” la note à long terme (AA) de la Belgique. L'économie belge a plutôt bien résisté à la crise et affiche pour la période 2014-2017 une prévision de croissance économique supérieure à celle de la moyenne de la zone euro. L’indice belge de référence, le Bel 20, dépasse son niveau d’août 2008. Les taux d’intérêt de la dette publique restent bas.

moment clé pour les ges- tionnaires d'actifs. Tous les OPC actuellement non-UCITS deviendront des AIF gérés par des AIFM qui, pour être agréés, doivent trans- mettre une demande à la FSMA (l’autorité de surveillance des services et marchés financiers belge), avant le 22 juillet 2014. Tous ces gestion- naires de FIA devront répondre aux règles de la directive et choisir un dé- positaire dûment agréé. Dépositaire et adminis- trateur leader en Europe pour les fonds d’inves- tissement alternatifs, CACEIS propose une combinaison de presta- tions de sous-traitance

Le recours à CACEIS permet de répondre aux exigences d’EMIR liées à la mesure, à la surveillance et à la ré- duction du risque opé- rationnel et de contre- partie. Concernant les contrats de déri- vés OTC bilatéraux, CACEIS propose des prestations modu- lables de valorisation, de réconciliation de portefeuilles, de calcul de marge initiale et va- riable et de gestion de collatéral. Les clients

Fin décembre 2013, l’actif net des fonds distribués publiquement en Belgique atteignait 117,53 milliards d’euros en progression de 10,98 milliards, soit 10,3 %, en 2013. A la fin de l'année 2013, 1,415 million de Belges avaient épargné 14,33 milliards d'euros via des fonds d'épargne- retraite, ce qui constitue un record historique. La Belgique est le pays d'Europe continentale disposant de la plus forte détention d'OPCVM par habitant, plus de 11000 euros par habitant et du taux d'équipement le plus élevé, plus de 14 % de l'épargne des ménages est détenue sous forme de fonds. 129 milliards d’euros de fonds luxembourgeois sont gérés en Belgique. Les actifs sous gestion discrétionnaire représentaient au total 84,08 milliards d’euros dont 70,80 milliards d’euros, soit 84,2 %, sont gérés pour le compte d’investisseurs institutionnels . CACEIS en Belgique est membre de la Belgium Asset Managers association (BeAMA)

marché financier belge combinée à

l’expertise d’un leader international de l’Asset Servicing. C ACEIS, présent à Bruxelles depuis 1997, fournit une offre complète de services de banque dépositaire, de conser- vation et d’administration de fonds à ses clients actifs sur le marché belge qui présente un potentiel de développement important. Dans une période riche en évolutions réglementaires (AIFM, UCITS IV & V, MiF II/MiFIR, EMIR), les gé- rants d’actifs peuvent s’appuyer sur un prestataire combinant une exper- tise locale et les moyens d’un grand groupe international. La proximité de CACEIS avec le marché belge permet aux clients de tirer parti à la fois des opportunités de croissance locales et de celles offertes par le passeport européenAIFM et les structures transfrontalières de fonds UCITS IV. EFFET DE LEVIER SUR LES OPPORTUNITÉS DE MARCHÉ Depuis le 22 juillet 2013, CACEIS propose une nouvelle activité de banque dépositaire en Belgique à un

middle et back-office permettant de renforcer l’efficacité opérationnelle et la maîtrise des risques des fonds ayant reçu l’agrément AIFM. La directive AIFM impose aux gérants de FIA de fournir au dépo- sitaire tous les éléments lui permet- tant de vérifier quotidiennement la conformité des flux enregistrés sur les comptes espèces des FIA qu’il gère. Cette contrainte renforce l'intérêt pour les AIFM d'externaliser les tâches administratives et comptables liées à la gestion de la trésorerie des FIA auprès d’un prestataire unique assurant les services de banque dépositaire et d’administration des fonds. CACEIS propose également une offre de reporting AIFM pour permettre à ses clients de se confor- mer à leurs nouvelles obligations.

peuvent déléguer à CACEIS les déclarations obligatoires, depuis le 12 février 2014, des transactions sur dérivés listés et OTC à un référentiel central. CACEIS en Belgique assure des services d’agent de transfert pour les fonds locaux et étrangers avec des capacités de communication et de traitement automatisé garantissant une exécution et un reporting rapides. La banque fournit également des ser- vices d’agent payeur. Ces différentes initiatives, non limita- tives, reflètent la capacité de CACEIS à s’adapter au nouveau cadre régle- mentaire et à proposer des solutions innovantes à ses clients. Ils bénéfi- cient de la connaissance du marché local des équipes de Bruxelles pour développer leurs activités en Belgique et de l’offre globale d’un leader inter- national de l’Asset Servicing

CACEIS contribue aussi au dévelop- pement commercial de ses clients en leur proposant des services de structuration et de support à la dis- tribution locale et transfrontalière de fonds. Pour exemple, le Groupe aide les gérants d’actifs à mettre en place des fonds maître-nourriciers trans- frontaliers UCITS IV pour atteindre les investisseurs finaux partout en Europe. En effet, cette structure permet de garder un track-record sur les fonds de droit belge et de l’associer, par exemple, à un fonds luxembour- geois. Dans ce cas, le département Fund Structuring assiste les clients dans la rédaction des prospectus, la notification des fonds en Europe et la fabrication des KIID dans les lan- gues d’origine et de chaque pays de distribution.

Source : BEAMA

Chiffres clés au 31/12/2013

France COLAS, Head of Regional Coverage, Benelux-Nordic countries-Russia, CACEIS

Olivier STORME, Global Head Belgium & The Netherlands, CACEIS

Emmanuel ROUSSEAU, Branch Manager, CACEIS

1 er administrateur de fonds pour compte de tiers en Belgique 26961 calculs VNI en 2013 12,6 milliards d’euros d’actifs sous administration différentes nationalités (belges, luxembourgeois, néerlandais, français, anglais, irlandais, norvégiens, maltais et antillais) Certifications ISO 9001 and ISAE 3402 Type II Services financiers pour plus de 790 compartiments de fonds de

Grâce à la combinaison d’une expertise locale et des capacités d’un grand Groupe, CACEIS, leader international de l’Asset Servicing, permet à ses clients de bénéficier d’une offre compétitive, innovante et complète. Fournir des solutions adaptées pour permettre à nos clients de tirer parti des opportunités du passeport européen des directives AIFM et UCITS est une de nos priorités.

Les perspectives de développement pour CACEIS en Belgique sont positives dans la mesure où nous pouvons désormais combiner notre

En choisissant CACEIS en Belgique, les

clients ont l’assurance de voir les

contrôles de supervision, inhérents à un dépositaire, effectués conformément aux exigences réglementaires et leurs actifs en sécurité chez un leader européen de l’Asset Servicing. Ils peuvent alors se concentrer sur leur propre activité en s’appuyant sur un partenaire qui, tout comme eux, est soucieux de l’intérêt des investisseurs.

offre historique d’administration de fonds et d’agent de transfert avec les nouveaux services de banque dépositaire et de conservation pour les fonds UCITS mais également pour les fonds qui seront couverts par la directive AIFM. Nos clients reconnaissent l’attrait de notre modèle opératoire : plateformes spécialisées et équipes opérationnelles locales, proches des clients et qui comprennent leurs besoins.

N° 38 - Juin 2014 - caceis news 5

à l’international Guillaume Abel, Global Head of Marketing & Communication, Amundi

Nous renforçons la notoriété de lamarque Amundi par la communication interactive 2.0 via les réseaux sociaux, les sites internet

Amundi axe son développement commercial à l'international auprès des clients institutionnels et des dis- tributeurs tiers. Christian Pellis, res- ponsable distribution externe monde, a organisé la ligne métier distribution au plus près des problématiques de ses clients. Dans ce but, Amundi développe sa présence dans les pays La marque Amundi est synonyme de qualité et de pérennité pour les dis- tributeurs et les investisseurs. Nous renforçons cette notoriété par la com- munication interactive 2.0 via les ré- seaux sociaux, les sites internet et les blogs, pour accélérer la diffusion de l’information vers nos clients. Quels sont les avantages des fusions de fonds et des structures maîtres- nourriciers transfrontalières sous UCITS IV? Amundi a saisi les opportunités of- fertes par la directive UCITS IV pour rationaliser ses gammes de fonds et répondre à ses objectifs de dévelop- pement à l’international. Nous avons commencé, en 2013, à réaliser des fusions transfrontalières de fonds de pour proposer des fonds adaptés aux besoins locaux. distribution de fonds. L’extension du périmètre des professionnels assujet- tis à la directive MIF II et l’intégra- tion des UCITS sophistiqués dans seront à l'origine de responsabilités et de coûts additionnels pour les acteurs de la distribution de fonds. La direc- tive affectera également les structures de rémunération de certains distribu- teurs. MIF II interdit toute pratique de d'investissement distribuant les fonds dans le cadre d'un service de conseil “indépendant”. Pour perpétuer la relation avec ces intermédiaires il faudra, à l'instar de ce qui se fait déjà aux Pays-Bas et en Grande Bretagne, trouver des modes alternatifs de rémunération. Ceci pourrait induire, notamment, la création de classes d'investisseurs ad-hoc, et d’une façon qualité des contreparties. Un autre aspect de MIF II concerne l'ouverture du marché de l'UE aux distributeurs de pays tiers, sous ré- serve pour eux de démontrer un statut “équivalent”. De fait, certains distri- buteurs et producteurs tiers, pourront imaginer exercer eux-mêmes cer- taines activités de vente sur le marché européen sans devoir en passer par établir une présence permanente en Europe, s'ils se limitent à distribuer auprès de professionnels.

l’information vers nos clients.

tion de fonds à l’international? CACEIS est un partenaire de longue date et de très grande qualité, pour ses prestations de conservation, d’admi- nistration de fonds et de banque dé- positaire, partout où nous souhaitons développer notre distribution. Nous avons mis en place avec CACEIS un dispositif d’agent cen- tralisateur européen qui nous permet d’offrir à nos clients un point d’entrée unique pour passer leurs ordres et de suivre le passif de nos fonds. CACEIS est doté d’outils performants qui nous offrent une vision consoli- dée de l’ensemble de notre réseau de distribution et le calcul des commis- sions. Cela répond à un enjeu com- mercial primordial pour superviser la rémunération et les performances de nos distributeurs mais aussi pour adapter notre stratégie

droit français avec des fonds absor- - laires. Les avantages principaux sont l’augmentation de la taille des fonds et l’image de la marque UCITS, deux critères appréciés par les investisseurs et facilitant la commercialisation des fonds à l’international. Nous avons également utilisé les structures transfrontalières maîtres- nourriciers, notamment en créant des fonds maîtres luxembourgeois et des fonds nourriciers de droit français, ce qui a pour avantage de conserver leur track record. Nous avons résolument choisi notre plateforme luxembourgeoise pour la distribution européenne pour des raisons d’implantation historique d’Amundi au Luxembourg. Quel support vous apporte CACEIS dans ces opérations et plus globalement dans la distribu-

La distribution de fonds à l’inter- national constitue-t-elle un levier de croissance important pour Amundi? Oui, Amundi applique une straté- gie pour augmenter la part de ses encours distribués à l’international et sa base de clientèle. La société dis- pose de centres de gestion couvrant

Europe (Paris, Londres, Milan), en Asie (Japon, Hong Kong, Singapour) et a récemment pris le contrôle de Smith Breeden aux USA pour offrir à ses clients en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, une expertise en ges- tion d’actifs sur des produits en dol- lars américains.

Les nouvelles réglementations ont un impact majeur sur les stratégies de distribution

Avec l’entrée en vigueur de la directive AIFM, de FATCA et la perspective de l’application de la directive MIF II, les sociétés de gestion sont amenées à reconsidérer certains aspects de leur stratégie de distribution.

SANDRINE LECLERCQ, Counsel, Baker & McKenzie

P our les gérants bien établis dans le monde UCITS, l’effort des avantages d’un passeport AIFM, pour leur gamme alternative, est un exercice assez peu contraignant; le concept de “Super Manco” et le passeport gestion rendent possible l’accès au marché européen à coût limité. Ces gérants trouvent auprès de leurs prestataires habituels une homo- généité de services sur l’ensemble de leur gamme pour les reportings régle- mentaires, le support à la distribution, la gestion des risques et le contrôle dépositaire. On observe, dans ce cadre, une amorce de rationalisation des gammes comparable à celle ex- périmentée depuis quelques années pour les fonds UCITS. DIFFÉRENTES STRATÉGIES SE DESSINENTAVEC L'ENTRÉE ENVIGUEUR DE LA DIRECTIVEAIFM Pour les gérants plus spécialisés, la directive AIFM pose la question du modèle opérationnel à bâtir pour répondre aux nouvelles normes orga-

nisationnelles et prudentielles. Si cer- tains décident aujourd’hui de franchir le pas en mettant à niveau leur organi- sation, d’autres préfèrent, de manière transitoire ou durable, se tourner vers des solutions d’externalisation. Ils optent pour une solution d’excellence sans engager des investissements dis- proportionnés en regard de leur stra- tégie. Les gérants de pays tiers, plus attentistes, peuvent encore repousser l’arbitrage en pariant sur les possibi- lités résiduelles offertes dans le cadre d’un placement privé, vraisemblable- ment condamné à brève échéance. A terme, pour eux, se pose la ques- tion d'un retrait éventuel du marché européen, si celui-ci ne présente pas des perspectives de croissance suf- LA DIRECTIVE MIF II ET LES RELATIONS PRODUCTEURS INVESTISSEURS La directive MIF II, dont l’entrée en vigueur est prévue pour 2016, soulève de nombreux sujets qu’il est opportun d'intégrer dès à présent, dans le cadre de la mise en place d’une stratégie de

FATCA ET LA QUESTION DU POSITIONNEMENT FACEÀ UNE CLIENTÈLE AMÉRICAINE

sur le fait que le fonds ne s'expose pas aux sanctions d'une éventuelle rete- nue à la source sur leurs revenus de provenance US. En juillet 2011, avec la réforme Dodd-Franck, l'Investment Advisor Act applicable aux gérants d'actifs a vu son champ d'action extraterritorial s'étendre. Désormais, pour la plupart des gérants de l’Union européenne, l'acceptation d'investisseurs améri- cains dans les fonds qu'ils gèrent ou conseillent, peut induire une dépen- dance aux règles américaines et des obligations vis-à-vis de la SEC, qui viendront se superposer aux règles européennes. De manière paradoxale, alors que la directive AIFM vise à une harmoni- sation des règles et des stratégies, les contraintes de FATCA et la menace du chevauchement des réglemen- tations, contraignent les plus petits gérants à segmenter d'avantage leur cible et les plus gros à fragmenter leur stratégie

liés à la présence d’investisseurs américains dans les fonds n’est pas nouvelle; les règles en matière de dis- tribution aux Etats-Unis conduisent le plus souvent les gérants à insérer des avertissements dans leurs prospectus visant à les préserver de toute activité pouvant s'assimiler à une distribution aux Etats-Unis. Ils doivent désormais choisir entre prendre une approche radicale excluant tout investisseur ré- sident américain, ou jouer pleinement le jeu en s'enregistrant auprès de l'IRS et en s'engageant dans le “reporting” de leurs comptes américains (statut de Reporting FFI). Nombre de promo- teurs ont d’ores et déjà entrepris de revoir les dispositions de leurs pros- pectus et leur stratégie de distribution sur leurs opérations. Pour le moins, il s'agit de rassurer les investisseurs sur la conformité aux nouvelles règles et

6 caceis news - N° 38 - Juin 2014

Un reporting réglementaire AIFM clé en main

NEW BUSINESS

UNE OFFRE MODULABLE DE REPORTING RÉGLEMENTAIRE AIFM

CACEIS est leader sur lemarché allemand en qualité de banque dépositaire externe de fonds immobiliers A ce jour, CACEIS en Allemagne offre ses services à 16 sociétés de gestion immobilière, pour un volume d’encours de 16 milliards d’euros, et à 28 promoteurs de fonds fermés investis dans l’immobilier, le private equity, les énergies renouvelables, l’aviation et les conteneurs. Depuis l’entrée en vigueur de la directive AIFM en juillet 2013, CACEIS a remporté 24 nouveaux mandats de dépositaire en Allemagne. La directive entraîne pour les clients des changements d’organisation et le recours à l’externalisation de services auxquels répond CACEIS avec des solutions adaptées qui permettent à ses clients de se conformer à la réglementation et de se concentrer sur la gestion de leurs actifs

L’AIFM CONSERVE LE PILOTAGE

L a directive AIFM présente des opportunités de dévelop- pement pour les sociétés de gestion mais aussi des contraintes. Parmi elles, le reporting réglemen- taire figure au premier rang des pré- occupations des sociétés de gestion, du fait du nombre d’informations exigées. La directive AIFM soumet les gérants de FIA, agréés AIFM ou non, dès lors qu’ils gèrent ou distri- buent des FIA au sein de l’Union européenne, à une nouvelle obli- gation de reporting périodique sur leurs investissements, leur levier et leur exposition vers leurs régula- teurs. L’un des principaux objectifs du reporting réglementaire AIFM est de permettre une identification et un suivi des sources de risque systé- mique par les régulateurs européens. L’autorité européenne des marchés financiers (ESMA) joue un rôle pré- dominant dans la définition des obli- gations de reporting et leur applica- tion. Elle clarifie régulièrement les standards du reporting, publiés dans son rapport final en octobre 2013. Ensuite, les autorités locales de chaque pays de l’Union européenne intègrent les obligations de reporting dans leurs pratiques de supervision. L’ESMA adopte une démarche prag- matique et flexible en tenant compte, par exemple, des dates d’agrément des AIFM pour fixer la date du repor- ting initial. Le reporting AIFM est commun à l’ensemble des AIFM et exigences et tirer parti des opportunités de la nouvelle réglementation. LES OBLIGATIONS DU REPORTING RÉGLEMENTAIRE CACEIS investit massivement pour accompagner ses clients dans leur mise en conformité à la directive AIFM. Ils peuvent ainsi répondre aux

L’offre de premier niveau s’adresse aux sociétés de gestion souhaitant conserver le pilotage du processus de production de leur reporting AIFM. Dans ce cadre, CACEIS est en mesure d’alimenter l’AIFM en données brutes et/ou calculées (actifs sous gestion, exposition du FIA ou du compartiment calculée et calcul du levier) pour permettre la production du reporting AIFM. CACEIS peut également fournir les reporting validés et prêts à être envoyés à l’autorité de tutelle, accompagnés des données nécessaires à l’élaboration du reporting au niveau de l’AIFM. La société de gestion, ou le prestataire de son choix, produit et transmet le reporting aux autorités de tutelle. selon la méthode brute, exposition du FIA ou du compartiment calculée selon la méthode en engagement L’offre de deuxième niveau comprend l’élaboration complète des reporting (302 champs renseignés pour les FIA et 38 pour l’AIFM) le contrôle, le suivi des échéances et l’envoi aux autorités de tutelle dans le cadre d’une délégation technique donnée par la société de gestion, qui reste responsable vis-à-vis des autorités de tutelle. Concrètement, les reporting sont validés par les clients avant envoi. CACEIS transmet ensuite les reporting au format attendu par chaque UN REPORTING CLÉ EN MAIN

16 milliards d'euros d'actifs pour 16 sociétés de gestion

NATHALIE POUX-GUILLAUME, Product Manager, CACEIS

FIA et reprend trois grandes catégo- ries d’information: premièrement, un reporting au niveau de l’AIFM avec des données d’identification et des données sur ces principaux mar- chés, instruments et sur son actif sous gestion; deuxièmement, un repor- ting détaillé au niveau du FIA avec, outre des données d’identification, des informations sur les expositions et concentration, sur les investisseurs, sur les profils de risques, la liquidité, les marchés, les contreparties; troi- sièmement, un reporting spécifique en cas de recours significatif à l’effet de levier. Concrètement, certaines données nécessitent d’être consoli- dées au niveau de l’AIFM, d’autres d’être codifiées et formatées selon les attentes du régulateur et, enfin, cer- taines calculées. La nature et la fréquence des obliga- tions de reporting dépendent du seuil d’actifs des FIA gérés par l’AIFM et du recours ou non à l’effet de levier. L’ESMA recommande que la période du premier reporting démarre le pre- mier jour du trimestre qui suit l’agré- ment de l’AIFM et se termine le der- nier jour de la période de reporting. La fréquence des reportings est tri- mestrielle, semestrielle ou annuelle. LE COMPTEÀ REBOURS A DÉMARRÉ La date d’échéance des demandes d’agrément AIFM est le 22 juillet 2014 et le 30 octobre 2014 celle du

premier reporting réglementaire tri- mestriel (France, Luxembourg). Les sociétés de gestion agréées entrent dans la dernière ligne droite pour se conformer aux obligations de reporting de l’ESMA. Adapter ses systèmes et son organisation à ces exigences consomme beaucoup de ressources et de temps. Cela demande également d’analyser de nombreuses données à récupérer, à consolider, de définir des règles de calcul, de construire le processus d’élaboration du reporting et la capacité à commu- niquer avec différentes autorités de tutelle en format XML. CACEIS dispose de systèmes d’in- formation assurant la collecte des données, leur consolidation, les dif- férents calculs et les connexions aux différentes autorités de tutelle. Ses Product Managers et juristes par- ticipent aux différents groupes de Place et suivent les évolutions, les dif- férentes interprétations et ajustements locaux. Ses analystes de données et comptables OPCVM participent acti- vement au processus d’élaboration; un service dédié, reporting réglemen- taire, est en charge du contrôle de la production. Les équipes de CACEIS accompagnent les clients, réalisent des tests avec eux et les autorités de tutelle pour s’assurer que les repor- tings produits répondent aux dif- férentes normes avant la date de démarrage

AXA Investment Managers Deutschland GmbH AXA Investment Managers Deutschland GmbH (AXA IM Deutschland) a sélectionné CACEIS pour être le dépositaire de sa gamme actuelle de fonds immobiliers, représentant 2,5 milliards d’euros d’encours CACEIS va assurer les services de banque dépositaire de Sal. Oppenheim en Allemagne, sur le périmètre des fonds investis dans l’immobilier et dans d’autres classes d’actifs physiques. Selon le calendrier de migration défini entre les deux parties, CACEIS reprendra les fonds concernés avant fin 2014, une fois l’accord des clients et des investisseurs institutionnels finaux obtenu. Le volume des encours à migrer s’élève à 12 milliards d’euros Sal. Oppenheim jr. & Cie. AG & Co. KGaA

autorité locale et traite les éventuels rejets. De

nombreux clients, de diverses implantations européennes de CACEIS, optent pour cette prestation.

Zoom sur...

Directive AIFM, une charte encadrant la fonction d’Expert Externe en Évaluation

Le 9 avril 2014, à une conférence de l'association de la Place de Paris représentant les métiers du post-marché (AFTI), Carine Echelard , Directeur général, CACEIS en France, a rappelé le cadre de la directive AIFM et présenté la charte d’exercice professionnel de l’Expert Externe en Évaluation (EEE) encadrant l’activité des prestataires souhaitant proposer un service d’évaluation indépendante des actifs. Ce document a pour objectifs de : ▷ apporter des éléments de formalisation de la relation entre l’EEE et le gestionnaire/ FIA ; ▷ répondre aux questions d’indépendance, d’éthique et de principes déontologiques s’appliquant à l’EEE ; ▷ définir des exigences en termes d’outils et de méthodologies d’évaluation des actifs utilisés par l’EEE. CACEIS a contribué à la rédaction de la charte et s’y conforme.

N° 38 - Juin 2014 - caceis news 7

Petit-déjeuner produits CACEIS à Paris

CACEIS reçoit un label RSE

CACEIS a animé, mercredi 11 juin, un petit-déjeuner sur le thème des initiatives d’harmonisation européennes en matière de règlement- livraison, réunissant plus de 30 clients et prospects à Paris.

D ès le 6 octobre 2014, avant le lancement de T2S, le cycle de règlement-livraison des titres sera réduit à deux jours après la date de la transaction (T+2), sur 24 marchés européens. La première vague de migration de TARGET2-Securities (T2S) devrait être mise en place à partir de juin 2015 (en 2016, pour les marchés français, belge, néerlandais, allemand et luxembourgeois). Introduction : Joseph Saliba , Directeur général délégué, CACEIS. Le futur cadre réglementaire, quel périmètre, quel calendrier ? Eric Dérobert , Directeur de la communication et des affaires publiques, CACEIS. L’analyse des impacts opérationnels pour les asset managers : Thibaut de Lajudie , associé au sein du cabinet Ailancy. Les solutions pour vous aider à relever ces défis : Arnaud Misset , Directeur adjoint des produits & solutions, CACEIS.

C ACEIS Bank Luxembourg reçoit, pour la seconde fois et pour une période de 3 ans (2014-2016), un label responsabilité sociale des entreprises (RSE) et ce, à l’issue de l'analyse menée par l’ins- titut Luxembourgeois INDR (Institut National pour le Développement Durable). L’INDR reconnaît publi- quement la capacité de CACEIS à satisfaire avec succès aux différents

critères des trois piliers traditionnels de la RSE : environnement, social, gouvernance (ESG). Ce label récompense la démarche volontaire de CACEIS pour impli- quer ses collaborateurs dans un cadre leur permettant de placer la satisfac- tion des clients au cœur de leur action en réunissant efficacité, éthique et conformité à la réglementation

1 1 J U I N 2 0 1 4 Petit-déjeuner Produits

Toutes ces questions ont été débattues lors des présentations. Nos clients ont été assurés que CACEIS, en tant que futur participant direct à la plateforme T2S, et contributeur actif à ces initiatives, est fermement engagé à adapter son offre de produits et ses services à un environnement plus efficace pour le règlement en Europe

Dans la presse - T2 2014

Avril 2014

Mai 2014

Avril 2014 L'Agefi Hebdo “ AIFMD : les dépositaires entre opportunités et contraintes ” Corinne Socha, Deputy Head of Trustee Services, CACEIS

Mai 2014

L'Agefi Hebdo “ Le clearing des dérivés vers un nouveau modèle ” Marc Giannoccaro, HOL Prime Fund Solutions, CACEIS

L'Agefi Hebdo “ Les dépositaires centraux dans un cadre européen ” Eric Dérobert, Head of Group Communications and Public Affairs, CACEIS

Börsen-Zeitung “ Les gérants d’actifs se concentrent sur leur cœur de métier ” Holger Sepp, Co-Head, CACEIS, Germany

Conférences- T3/T4 2014

LUXEMBOURG

23-24 septembre 2014 ALFI Global Investment Funds Forum with NICSA & HKIFA

23-26 juin 2014 Fund Forum International 2014 François Marion, CEO, CACEIS “ Conclusion of the AssetManagementMoves into the spotlight , research paper” Joseph Saliba, Deputy CEO, CACEIS “ HowChina Sees TheWorld - AGlobal Economic Perspective FromOneOf TheWorld’s Largest SovereignWealth Funds ” Pierre Cimino, Responsible for CACEIS entities in Luxembourg, Belgium, the Netherlands, Italy and Hong Kong “ Regulatory CollaborationOutsourcing ” Holger Sepp, Co-Head, CACEIS in Germany MONACO

MONACO

8-10 septembre 2014 Capital Creation

“ Private Equity & Real Estate ” Barry McGloin , Business Development Manager, CACEIS

6-8 octobre 2014 EXPO-REAL MUNICH

BOSTON

29 septembre 2 octobre 2014 SIBOS

3 juillet 2014 - EDHEC-Risk Days “ FromAsset Allocation to Risk Reporting ” David Li , Managing Director, CACEIS in Hong kong SINGAPOUR

EDHEC-Risk Days Asia 2014

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